L’objectif d’EPOS peut se décliner de la façon suivante :
* Promouvoir un genre littéraire : celui de la littérature orale, entendue comme l’ensemble des œuvres d’expression orale participant à la définition d’une culture commune. Par son rayonnement et sa médiatisation (présentation dans l’agenda des festivals du quotidien Libération en 2013, l’un des 12 « festivals littéraires de l’été 2013 » d’après le quotidien Le Figaro…), EPOS fait connaître largement un genre littéraire mal identifié.
* Promouvoir une pratique artistique : par l’organisation de stages professionnels pendant EPOS ; en mettant en avant l’APAC (Association Professionnelle des Artistes Conteurs)
* Promouvoir une pratique populaire : pendant les rencontres du matin, il s’agit d’encourager la pratique du récit dans de nombreux domaines et circonstances de la vie quotidienne (à l’accueil d’un enfant, à l’école…) ; en ouvrant des espaces de formation et d’expérimentation au tout public ; en invitant chacun à prendre la parole avec le récit de son choix à l’occasion de la nuit où « Tout le monde raconte »…
* Promouvoir l’édition de livres de conte : à l’occasion du salon du livre de conte organisé le 5 juillet (2 000 références vendues par deux librairies régionales disposant du label LiR + 13 éditeurs spécialisés dont 8 éditeurs régionaux) ; avec le Prix « Cric Crac ! » du meilleur album de conte (prix récompensant un album de conte paru en 2013 et décerné par 110 élèves de 5 écoles du Vendômois rural)
* Développer la connaissance de la littérature orale : les moments « savants » organisés pendant EPOS (matinées, cafés de l’après-midi, heures curieuses) permettent à des universitaires et auteurs de partager l’état de leurs connaissances sur un sujet bien spécifique. La qualité de ces moments fait qu’ils sont souvent retranscrits dans la revue de conte « La Grande Oreille » et parfois dans « Les Cahiers de Littérature Orale » édités par l’INALCO.
* Faciliter l’accès aux livres de conte : en organisant des racontées dans les CDI d’établissements scolaires ; en faisant raconter dans toutes les médiathèques du territoire ; en établissant une bibliographie « Du spectacle aux livres » distribuée à tous les spectacles ; en proposant une petite sélection d’ouvrages en vente à chaque racontée (espace mobile baptisé « librairie itinérante »).