Nouvelles Zébrures : rencontres littéraires francophones – 11e édition

5 mars 2016 / 9 avril 2016
A Limoges, Paris, Vicq-sur-Breuilh, Uzerche, Brive, Tulle, La Souterraine, Niort

1 / Chemin de fer
(Ed. Lansman, 2015)  – Prix Théâtre RFI 2014
Lecture avec Julien Mabiala Bissila et Stéphane Bensimon.
Violoncelle : Stéphane Bensimon. Batterie : Gilles Campaux.

1997, une série de bombardement sur la ville de Brazzaville, les corps se retrouvent dans les couloirs des hôpitaux éventrés, c’est la dernière chance. Amputation, impuissance, confusion, hallucination… L’humain s’enfuit et laisse place à l’animal. Dans la nuit, un homme pris dans les labyrinthes du chaos. Est-il encore de ce monde ? Un homme ? Un souffle ?

Limoges, le vendredi 25 mars à 12h15, Bar du Théâtre de l’Union, CDN du Limousin
Vicq-sur-Breuilh, le samedi 26 mars à 16h30, Musée et jardins Cécile Sabourdy
Paris, le samedi 9 avril à 20h, Théâtre La Loge

 

2 / Une soirée avec … Boualem Sansal
Rencontre conçue et animée par Gérard Cherqui

« Savoir manier la langue, c’est dire son point de vue sur les choses ». C’est un pouvoir qui peut mener vers la liberté autant que vers la manipulation.
C’est Boulem Sansal qui nous fait l’honneur d’être notre premier invité. L’auteur algérien travaille la langue française comme personne, il est un des chantres de la francophonie et de la littérature contemporaines. C’est également un homme de convictions et de courage.
La soirée sera émaillée d’extraits du documentaire La langue ne ment pas de Stan Neumann, afin de permettre à la discussion de rebondir, de cerner le propos, et de voyager. 

Limoges, le mercredi 16 mars à 19h, Bibliothèque francophone multimédia

 

3 / Moi et l’autre
De Pascal Brullemans et Talia Hallmona
Jeune public à partir de 12 ans
Lecture par : Elisa Delorme, Léa Miguel, Teresa Lopez-Cruz, Stéphane Bensimon 

La famille Hallmona doit émigrer au Québec. Le gouvernement met à sa disposition un guide pour devenir de parfaits petits Canadiens et/ou Québécois. Comment fera Talia pour mettre en pratique ces précieuses recommandations ? S’adaptera-t-elle à sa nouvelle vie ? Réussira-t-elle à être une aussi parfaite Québécoise qu’une Julie Sirois à saveur de poutine ?
Autofiction où réalité et liberté se bousculent, Moi et l’autre trace le portrait d’une amitié qui défie les conventions et porte un regard sur l’identité immigrante, en posant la question : reconnaissons-nous l’autre pour ce qu’il nous donne ou ce qu’il nous prend ?

Limoges, le lundi 21 mars à 10 h et 14h, la Marmaille
Brive, le mardi 22 mars à 13h30, Collège Jean-Moulin
La Souterraine, le mercredi 23 mars à 10h30, Centre culturel Yves-Furet 

 

4 / En votre animable compagnie
Textes écrits par les résidents de l’EPDHA du Glandier en Corrèze : Emmanuel Da Silva, Véronique Faurillon, Sévim Kirmisigul, Pierre Le Quan Thoi, Jean-Claude Devoyon, Marc Glaiser, Emmanuel Legroux, Nicolas Jutier, Laurence Giraldon sous la conduite de Gianni Fornet.
Mise en espace Marie-Pierre Bésanger
Lecteurs : Coralie Leblan et Fabrice Henry / Technicien vidéo : Joao Garcia

Les auteurs vivent au centre du Glandier, certains travaillent au Centre d’aide par le travail, d’autres sont au foyer de vie. Avec leur singulière présence, ils ont écrit leur urgence à dire, à être entendus, à parler d’eux et de leur quotidien. Dans le chaos des mots et les circonvolutions des phrases, naissent des langues, s’aperçoit l’engagement des corps.
Ils parlent de « l’implosité du vivant » et c’est à nous que leur écriture s’adresse.

Tulle, le jeudi 24 mars à 18h30, Salle Latreille
Paris, le mercredi 30 mars à 19h, Maison des métallos

 

5 / La Médiathèque d’agglomération Pierre-Moinot et la Ville de Niort invitent à une soirée :
Paroles francophones
Avec Marc Vallès (Haïti) et Dany Boudreault (Canada-Québec)
Animation de la rencontre : Marie-Agnès Sevestre et Nadine Chausse (festival des Francophonies / Maison des Auteurs)

En résidence à la Maison des Auteurs, Marc Vallès et Dany Boudreault viennent d’horizons lointains (l’Amérique) mais aussi d’espaces bien différents de « la francophonie »… Chacun d’entre eux nous dira son rapport à la langue française grâce aux auteurs qui ont nourri son imaginaire.
Avec ces deux éclaireurs, nous partirons à la découverte d’univers littéraires qu’ils nous liront et commenteront, comme une promenade dans la francophonie d’aujourd’hui.

Niort, le jeudi 17 mars à 19h, Médiathèque Pierre-Moinot

 

6 /(e)
de et par  Dany Boudreault

« Dans cette quête identitaire, les protagonistes défient la colère des dieux parce qu’ils ont cette volonté inconsciente de façonner leur existence au lieu de la subir. Dans le tumulte de ce mélange des genres, chaque moitié recherche l’autre… C’est une histoire de tolérance qu’on nous raconte. Je crois. Et puis, on pourrait ajouter à cet étrange parcours des personnages, la notion de désir, qui coule comme du sang à leur pieds, désir qu’ils ne connaissent pas, qu’ils ne reconnaissent pas. Dans lequel ils s’enfoncent aveuglément. Douloureusement. » Alice Ronfar, metteuse en scène

Brive, samedi 2 avril à 16h, l’Ecole du dos

 

7 / Les enfants de Gaucelm
Un Banquet du Shungu Avec Jérome Richer et Soeuf Elbadawi

Vingt cinq voix qui font cercle contre le racisme depuis le Collège Gaucelm Faidit à Uzerche. A leurs côtés se dressent des mains amies ou proches, ainsi que quatre poètes errants, pour tisser un même récit, au nom du vivre-ensemble. Le shungu est une manière de faire cercle, issue de la tradition comorienne. Il y est question d’une humanité retrouvée. Il y est aussi question d’un paysage de mots et de mets. Un festin qui en appelle à la dignité des hommes.

« Sur une terre située à dix mille kilomètres de l’Hexagone, des hommes, il y a longtemps, ont inventé une manière de faire récit ensemble. Elle se fonde sur le don et le contre-don. Cette utopie de l’être ensemble, née du désir de tendre la main à l’autre, dans l’espoir de retrouver une forme d’humanité, se nomme ainsi : shungu. Comme le souffle d’une éruption donnant vie à tout un monde. Nous ? Des auteurs qui se sont croisés à Limoges, à qui un compère a cru bon de proposer ce lieu commun, au sens glissantien du terme, où chacun, à égalité, apporte ses mots pour nourrir l’idée d’un ultime shungu à construire. A l’origine de toute histoire, il y a le désir de l’autre. Et la parole fuse ensuite… » Soeuf Elbadawi

Avec les 25 élèves de la classe de 3ème A du collège Gaucelm Faidit d’Uzerche, leurs parents et amis. Soeuf Elbadawi (auteur), Jérôme Richer (auteur), Zaïnaba (chanteuse), Marie-Charlotte Biais (comédienne). Sur une proposition du Muzdalifa House, de Catherine Mournetas et de Soeuf Elbadawi.

Uzerche, le samedi 9 avril à 20 h 30, Salle de La Machine à La Papeterie 

Partager l'article
Top